Saint-Pierre-la-Palud

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Saint-Pierre-la-Palud
Saint-Pierre-la-Palud
Villa La Pérollière.
Blason de Saint-Pierre-la-Palud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de L'Arbresle
Maire
Mandat
Morgan Griffond
2020-2026
Code postal 69210
Code commune 69231
Démographie
Population
municipale
2 587 hab. (2021 en diminution de 1,6 % par rapport à 2015)
Densité 344 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 30″ nord, 4° 36′ 44″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 747 m
Superficie 7,53 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine L'Arbresle
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales L'Arbresle
Localisation
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Liens
Site web saintpierrelapalud.fr

Saint-Pierre-la-Palud est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-la-Palud se situe dans les monts du Lyonnais au nord ouest de Lyon dans une zone semi montagnarde proche des monts du Beaujolais entre les villes de Sourcieux-les-Mines et Sain-Bel dans le canton de L'Arbresle.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Sain-Bel Sourcieux-les-Mines Rose des vents
N
O    Saint-Pierre-la-Palud    E
S
Chevinay Pollionnay

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 792 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brindas », sur la commune de Brindas à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 717,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-la-Palud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Elle appartient à l'unité urbaine de l'Arbresle, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[10] et 21 100 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (16,8 %), zones urbanisées (15,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Une ligne des cars du Rhône dessert le village.

  • 208 :
    • Direction : Gare de l'Arbresle SNCF par Sain-Bel, Savigny et L'Arbresle centre
    • Direction : Brullioles par Chevinay et Bessenay

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune est attesté anciennement sous la forme Saint-Pierre-la-Pallu, mais c’est la forme Saint-Pierre-la-Palud qui est aujourd’hui utilisée[16].

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Palud-la-Montagne et de Pelletier-la-Palud[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune est une annexe de Chevinay qui a été érigée en commune distincte en 1791[16].

Saint-Pierre-la-Palud est une ancienne cité minière. Exploitées au Moyen Âge par Jacques Cœur puis par les frères Perret en 1840 et enfin par Saint-Gobain, les mines ont fermé en 1972. Au début du XXe siècle, on y produisait 70 % de la pyrite française (soufre).

Le chevalement du puits Perret.

L’ensemble des anciens bâtiments industriels est dominé encore aujourd’hui par le puits métallique Perret. Le musée de la mine présente l’extraction minière dans les monts du Lyonnais.

Le bourg actuel de Saint-Pierre-la-Palud n’existe que depuis 1863. Auparavant, le village était implanté au pied des collines de la Luère et de la Croix du Ban, au lieu-dit le Vieux Bourg. Des vestiges de l’ancien aqueduc romain de la Brévenne qui alimentait la ville de Lugdunum sont encore visibles sur le territoire de la commune notamment au Thus des Sarrazins.

Une grande villa bourgeoise du XIXe siècle est perché au hameau la Pérollière dite Villa Mangini. Elle abrite aujourd'hui un des principaux centres de formation de la société Enedis.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
1831 1846 Jean Pierre Jacquemet    
1846 1848 Jean Pierre Farge    
1848 1850 Marcellin Mallet    
1850 1864 Pierre Thomas Collomb    
1864 1902
(décès)
Félix Mangini   Ingénieur des mines, philanthrope
1902 1919 Marc Mangini (1873-1935)
Fils du précédent
   
1919 1923 Jean Jard RG Conseiller général du canton de L'Arbresle (1919 → 1933)
1923 1944 Joseph Nicolas RG Conseiller général du canton de L'Arbresle (1934 → 1940)
Georges Ruch   Nommé maire
Louis Laverrière    
Robert Brocheton    
André Ducarre[19]    
Yvon Olivier DVG-PS[20] Cadre retraité EDF
3e vice-président de la CC du Pays de L'Arbresle (? → 2014)

(démission)
Pierre Genoux[21] SE-DVD Retraité
8e vice-président de la CC du Pays de L'Arbresle (2014 → 2016)
En cours
(au 18 mai 2020)
Morgan Siffredi-Griffond[22] DVG puis
LREM[23]
Exploitant agricole
4e vice-président de la CC du Pays de L'Arbresle
Conseiller départemental depuis 2021
Réélu pour le mandat 2020-2026[24]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1790. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 2 587 habitants[Note 3], en diminution de 1,6 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1790 1793 1800 1801 1806 1820 1821 1826 1831
425600591591591743667606714
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876
705708677698563589753753870
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
8258149239401 1471 2631 2451 1001 237
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
1 5441 4171 4141 5761 4721 3851 2331 5461 804
1999 2005 2006 2010 2015 2020 2021 - -
1 9832 2072 1842 4742 6292 5762 587--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[27]. Maurice Garden, Christine Bronner, Brigitte Chappé, Paroisses et Communes de France, Dictionnaire d’Histoire administrative et démongraphique, Rhône, Éditions du CNRS, 1978)
Histogramme de l'évolution démographique

Les données démographiques antérieures à 1793, année du premier recensement en France, sont mal connues. Cependant des documents datant du Moyen Âge de comptage de la population existent. Pour la paroisse de Saint-Pierre-la-Palud un décompte des feux a été effectué. Trois dates de recensement des feux sont connues : 58 feux en 1697, 58 feux en 1709 et 58 feux en 1720[16]. Cette population stable correspond à un chiffre de population entre 261 et 290 personnes, selon la méthode de calcul d’extrapolation de feu fiscal.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d’une école maternelle et d’une école primaire.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Plusieurs fêtes et manifestations ont lieu dans la commune :

Économie[modifier | modifier le code]

En 1996 il est attesté sur la commune 11 commerces, 14 entreprises et 15 artisans[28].

Culture[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes de Saint-Pierre-la-Palud se blasonnent ainsi :

D’or à une montagne de trois coupeaux de sinople surmontée d’une massette et d’une pointerolle de mineur passées en sautoir, le tout de sable, au chef d’azur chargé d’une clef d’or accostée de deux touffes de joncs d’argent.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Pierre-la-Palud et Brindas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Brindas », sur la commune de Brindas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Brindas », sur la commune de Brindas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de L'Arbresle », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le )
  16. a b et c Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Rhône, CNRS, (ISBN 2-222-02226-6 et 978-2-222-02226-8, OCLC 5099485), p. 302
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Maires de Saint-Pierre-la-Palud, sur saintpierrelapalud.fr
  19. « 1971 : M. A. DUCARRE est élu maire » [1]
  20. « Pierre Genoux a été élu avec 47,9% des voix à St-Pierre-la-Palud, devant le sortant socialiste Yvon Olivier battu de 74 voix » [2]
  21. « Pierre Genoux succède à Yvon Olivier », Le Pays,‎ (lire en ligne).
  22. Marie Beauverie, « Une victoire dans un mouchoir de poche pour la liste de Morgan Griffond », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  23. « Morgan Griffond, un oiseau rare comme référent de la LREM du Rhône », sur Lyon Expérience, .
  24. Cathy Sol, « Morgan Griffond réélu maire », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. a b c d e f et g Éric Beuzit (dir.), Tout savoir sur les 293 communes du Rhône, Ville-sous-Anjou, Callipro, (ISSN 1273-618X), p. 132
  29. « St Pierre et l’eau - Commune de Saint-Pierre-la-Palud », sur saintpierrelapalud.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, éditions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101)
  • Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (BNF 36598217)
  • Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (BNF 34017317)
  • E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF 34107275)
  • François-André Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. reprod. en fac-sim. de Géographie du département du Rhône) (1re éd. 1897)
  • Alexis Chermette, Les Anciennes Mines de pyrite de Saint-Pierre-la-Palud (dites Mines de Sain-Bel), musée de la Mine de Saint-Pierre-la-Palud,
  • J.L.A. Lepin, Monographie de Saint-Pierre-la-Palud, Vernay,

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]